Renvoi dascenseur du concombre à Eliots :
Je ne connais pas grand chose de la Russie, j'avoue.
Sans avoir visiter un pays autre que le sien il est difficile de s'en faire une idée objective, sans a priori ni rumeurs reposants sur des faits historiques et politiques entre son propre pays et celui qu'on ne connaît pas (c'est clair cette phrase ?).
Pourtant j'ai un avis partagé sur la Russie au travers de différentes rencontres qui ne sont certes pas représentatives mais m'ont permis d'avancer sur mon jugement.
O. est la première Russe que j'ai connue et ce à 22 ans et malgré mais dizaines de déménagements à travers la France et l'étranger! J. étais en cours avec elle. Il m'en avait parlé longuement et étais complètement emballé par son dynamisme, sa répartie et surtout son humour très particulier.
Il s'agit d'une fille très franche (un peu comme moi d'où peut être notre haine l'un envers l'autre) et qui n'a aucune gène à roter en public ou à afficher son opinion politique assez tranché et raciste.
Mis à part un nouvel an 2002 arrosé ou nous étions trois (elle, J. et moi), je ne la connaissais pas plus que ça.
Puis vient un période très difficile entre moi et J. qui se confiait totalement à elle. Il est vrai que J. se livre facilement et s'enflamme vite pour des personnalités originales.
Forte de son passé houleux au niveau de son enfance et de ses relations avec les hommes, elle n'a pas été tendre à mon égard et à conseiller à maintes reprises à J. de me quitter.
A partir de ce moment nous ne pouvions plus nous voir. Ou plutôt nous nous voyions en étant encore plus faux-cul l'un que l'autre.
Mais cette situation rendait J. très malheureux car il considérait (et considère toujours d'ailleurs) O. comme une sur et ne concevait pas que les deux personnes les plus importantes pour lui (après Sailor Moon et Mylène) puissent autant se détester.
Puis vint le nouvel an 2003 ou je fis l'effort de parler à son mec a leur arrivée. Elle me prit à part en me disant d'arrêter de se moquer de lui, que si j'avais un problème il fallait le dire directement et encore d'autres inepties qui me passèrent par dessus la tête. Ma soirée fut à moitié gâchée par cet aparté (faut pas pousser quand même ! Et l'alcool aidant )
Bref, j'en passe, j'en oublie tellement comme cette soirée ou elle s'est ouvertement moquée du physique d'une amie que j'hébergeais alors que celle-ci était aux toilettes, devant mes parents et J.
Enfin, au nouvel an 2004 (décidément faut que je me méfie de cette période !) je les ai de nouveau invités et je l'avoue uniquement pour faire plaisir à mon chéri.
Je leur sers à boire et patati et patata, je fais la conversation et vers le milieu de la soirée elle me sort : « tu sais, de toute façon pourrr moi tu n'étais rien tu étais juste copain de J., toi et concombrrre pourrr moi c'est prarreil »
Au moins elle ne s'est pas trompée sur la taille de mon légume !
Suis resté à la dévisager en hésitant à lui jeter mon verre de champagne à la figure mais me suis retenu. Tout désespéré, au bord de l'explosion (les concombres faut dégorger !), je jette un regard penaud vers mon copain pour trouver un peu de réconfort et la je le vois roulant une galoche à vous décrocher la mâchoire au fameux petit blond dont tout le monde aura compris qu'il ne s'agit plus d'un ami de J.
J'ai rencontré une autre Russe dans mon école d'ingénieurs avec qui je m'entendais bien même si ces blagues ne me font pas toujours rire, ça aussi c'est culturel !
Elle m'a appelé cette semaine. Elle avait prévu quelque chose à Reims pour nouvel an mais finalement c'est annulé je lui ai dis de venir